On reprend brièvement un extrait de "ce qu'il ne faut pas faire" (cf article : "essayer de lire la classe 6")

TM 02

Je vous laisse aller sur l'article cité ci-dessus pour "apprécier" le désastre.

Et, mieux encore, je vous montre ce qu'il faut faire (en images en plus)

GL COR1

GL COR2

Ceci étant fait, je me suis aperçu que la conscience comptable avait pris le dessus sur la raison et que j'avais corrigé des erreurs d'imputation qui figuraient dans la première version.

Le but étant de vous montrer comment une saisie "facile" peut cacher des erreurs, c'est pas très futé de ma part de les avoirs corrigées d'office.

En fait, il s'agissait d' immobilisations passées dans le compte "petit outillage" et je vous laisse voir les différences que j'ai stupidement fait disparaître en comparant les extraits de grand livre.

Du coup, je suis content d'avoir laissé traîner les produits de lavage dans le compte petit outillage et de ne pas les avoir reclassés dans l'entretien.

 

Pour récapituler :

- laisser se centraliser les "achats de scoubidous" en une ligne par mois et le laisser ainsi est normal quand on fait commerce du scoubidou. Ce compte, saisi ligne à ligne, serait illisible tant son volume serait important et la comptabilité ne prétend pas à un prix littéraire.

- par contre, détailler des comptes de charges tels que le petit outillage, les honoraires, les frais téléphoniques, les loyers et l'électricité relève du bon sens parce qu'il sera impossible de savoir ce qui se rapporte ou pas à l'exercice si ces comptes sont globalisés comme il sera impossible de savoir ce qu'il y a vraiment dedans.

Je ne parle pas de ces comptes de manière exhaustive : détaillez tous les comptes qui n'ont pas lieu d'être 'centralisés" en raison de leur volume et d'une marge d'erreur relativement faible.

D'une manière générale (là ,je me hasarde), les comptes "centralisables" sont les achats de marchandises ou de produits, les commissions bancaires pour ceux qui ont des commissions CB, les ports sur achats et ventes s'ils sont systématiques et......je laisse le reste à votre appréciation parce qu'en compta comme en médecine, chaque cas est un cas particulier.

J'ai fait cette parenthèse sur la saisie parce que même si vous êtes un réviseur émérite et avisé, même si vous êtes votre propre réviseur, si la saisie est pourrie, la lecture est impossible.

En gros, si vous saisissez comme un cochon, inutile de vous pencher sur le grand livre puis sur le bilan puisque, dans tous les cas, vous ne saurez jamais si c'est du lard ou du cochon, quitte à me répéter.

Et, même si vous avez l'habitude, même si vous avez l'expérience, une saisie obscure peut vous faire passer à coté des montagnes sans les voir : imaginez, vous qui me suivez, ce que ça peut donner pour un débutant !

Et je ne parlais ici que de la saisie affectant les comptes de classe 6.