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apprendre la comptabilité
10 janvier 2014

Sous le sapin !!

J'avais mis 2 "cadeaux" dans ma hotte de Noël :

- les écritures d'inventaire dont je vous ai tout dit, enfin presque,

- les ratios des entreprises "maladives", c'est à dire les ratios qui ne servent à rien aux "bien- portants".

                J'ai reçu pas mal de remarques à propos des ratios mais comme chacun a son "dada", j'ai du me résoudre à n'écouter que le fruit de ma propre expérience.

Pour les bien-portants (dont nous sommes pas sensés traiter), il existe tout un tas de ratios qui comparent le résultat au CA, aux capitaux investis, aux résultats antérieurs, à l'âge du boss ou à la surface des locaux mais tous ces ratios supposent qu'il y a résultat, que ce dernier est significatif et par conséquent divisible par quelque chose, aussi substantielle soit elle.

Mais je vous avez promis de vous parler des ratios des "maladifs" ou "souffreteux", ceux qui, faute de résultat positif et significatif, doivent se résoudre (par amour du ratio) à comparer tout et n'importe quoi du moment qu'il n'est pas question de résultat.

Et par bonheur, il existe une panoplie de ratios de toutes origines qui sont là pour consoler le déficitaire et lui faire penser qu'il fait "acte de gestion".

                -le premier groupe et le plus simple est la comparaison des déficits ; ça va peut être vous paraître bizarre mais le "déficitaire commun" considère que la réduction du déficit est quasiment assimilable à un profit (?). Cette comparaison est déclinable à l'infini puisque la variation du déficit peut être rapportée à n'importe quel autre poste, y compris à celle des concurrents et l'imagination est sans limite dès qu'il s'agit de "gérer la pénurie".

                -le second groupe s'intéresse aux comptes de bilan et néglige l'exploitation (tant vaut fermer les yeux sur les sources de contrariété). Et c'est ainsi que l'attention se porte sur l'indépendance financière, la structure du bilan, les opportunités de recapitalisation, la gestion du BFR, le coût financier des stocks et encours et d'une manière générale sur tout ce qui génère de la dépense étrangère à l'exploitation proprement dite.

Parce que le "déficitaire commun" a tendance à reporter la cause de ses déficits sur les tiers (les clients qui tardent à payer ou les fournisseurs qui réclament leur dû) , faisant ainsi une mixture opaque entre la trésorerie et la rentabilité pour finalement conclure que le banquier ne comprend rien à rien, (ce qui, au demeurant, est parfois vrai).

Je termine cette parenthèse en même temps que se périme la période des fêtes avec le sentiment d'avoir honoré mes promesses de Noël.

Il va falloir reprendre le cours normal de nos activités et prendre de la hauteur. Allez, rien que pour vous allécher, je vous parlerai de..., vous le verrez bien !!

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