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apprendre la comptabilité
5 juillet 2013

on quitte les clients pour les fournisseurs

Bon, sur les clients, je crois vous avoir tout dit :

-       j’ai traité des créditeurs,

-       j’ai traité des débiteurs,

-       j’ai évoqué les « douteux »

et j’ai même parlé de ceux qui ne payent pas les « queues de facture », sachant pertinemment qu’un recours à l’huissier vous coûtera plus cher que le montant de la créance.

 

J’ai même évoqué ces clients de « première heure » qui profitent de votre récente installation pour vous faire goûter d’emblée au parfum de l’ardoise.

 

Si, maintenant, vous ne savez pas lire un grand livre clients et apprécier la solvabilité des intéressés, je désespère !

 

J’ai traité les comptes clients en priorité pour aborder la classe 4 parce que ces comptes ont à la fois un intérêt comptable et un intérêt financier.

Votre culture comptable, même débutante, doit vous permettre d’apprécier la « validité » du compte « clients » qui représente souvent un % important de l’actif circulant et monopolise aussi une grande partie de la trésorerie.

 

Vous me direz que si vous êtes détaillant crêpier ou détaillant tout court, vous n’en avez rien à fiche et vous avez raison mais la lecture d’un grand livre s’adresse même à ceux qui passeront un jour de la vente au détail à la vente en gros (imaginez le compte client si vous avez des grandes surfaces qui s’intéressent à vous ! Dieu vous en garde !).

 

Puisque qu’à mon goût, nous en avons fini avec la lecture des comptes clients, passons naturellement aux comptes fournisseurs.

 

Et là, je vais vous rassurer tout de go : il n’y a pas de fournisseurs « douteux » !

Du moins, en compta…..

 

Imaginez, pas de tableaux :

-pas  de balance âgée

-pas de machins douteux

-pas de % de provisions à déterminer

-que des 401 ou des 404

 

Le rêve !

En un mot comme en cent, le nirvana du comptable débutant qui ne se délecte que dans la passation d’OD ; je sais que vous aimez ça : une écriture, un débit, un crédit et le compte « tombe juste » et peut même se lettrer : un  après midi d’OD, la pluie sur les carreaux et un grand livre pointé à 19 h ! D’après vos commentaires, on devrait vendre ça dans les agences de voyages.

Je finis par me demander si, pour vos noces, un journal d’OD ne serait pas mieux venu que la soupe à l’oignon.

Avant d’aborder la lecture des comptes « fournisseurs », je vais me laisser aller à vous raconter une « expérience » personnelle mais elle date d’une époque révolue.

J’étais alors « expert comptable stagiaire » et ma première mission a été d’aller pointer les comptes fournisseurs dans une boite de moyenne importance.

Je vais faire rêver les amateurs d’OD parce que le seul « travail » était :

-       de déterminer le solde normal auquel on devait arriver,

-       -de passer la différence entre le solde obtenu et le solde comptable en « pertes et profits »

-       de regarder, à la fin, si le solde des soldes «  pertes et profits » n’était pas trop élevé dans un sens ou dans l’autre quitte à user tantôt des profits et pertes exceptionnels, tantôt des profits et pertes sur exercices antérieurs.

 

 

C’est ça le privilège de l’âge !!!

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Commentaires
S
Bonjour,<br /> <br /> Merci pour les informations !!Merci pour ce beau partage!
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T
Je vous remercié pour le partage de article,l'article est vraiment bon et intéressant.
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